Kiri sute gomen 斬り捨て御免
Autorisation de trancher et de laisser sur place.
A l’Epoque Edo, à partir de 1603, un samourai, bushi 武士,avait le droit de faire justice lui-même si il estimait que son honneur avait été bafoué ou que son intégrité était menacé.
A l’origine on utilisait plutôt l’expression Burei Uchi, 無礼打ち。
Cette prérogative est tirée des règlements édictés sous le Shogunat Tokugawa durant le Bakufu.
En 1742, les Codes relatifs à l’administration et à la Justice, Kujikata Osadame gaki 公事方御定書, rédigés en deux volumes sont publiés.
L’article 71 du volume 2, stipule que tout individu appartenant à la classe des guerriers, qui aurait été amené, contraint ou forcé à tuer un citadin, Chônin, 町人, ou un paysan, Hyakushô, 百姓, parce que celui-ci aurait outre passé les limites de sa condition, en actes ou en paroles, ne sera pas inculpé.
Aujourd’hui, cette expression est utilisée dans le sens de » je vous demande pardon par avance » dans la langue japonaise…..